3

Cupcakes orgasmiques

Publié par Bobby le 13 avr 2010 dans Bobby lèche l'assiette

Il y a quelques jours, j’ai fait une petite dégustation de cupcakes à la maison pour une nouvelle recette.

Cupcakes avec injection de chocolat au lait, crème à la guimauve surprise.

Autant ils étaient bons, autant le résultat recherché n’était pas concluant. La crème était bien surprise (avec du sucre pétillant), mais elle n’avait pas du tout le goût de guimauve. J’ai dû tricher avec l’injection de chocolat.

Au moins, d’un point de vue esthétique, ils étaient originaux, cependant, sur le goût, comme j’aime à le dire, rien de transcendant. Ça n’a pas empêché Perush de se goinfrer.

À ce propos, nous avons découvert un phénomène surprenant, mes cupcakes sont orgasmiques ! Oui, oui, je vous assure. Pourquoi ? Eh bien, lorsque le Péruvien croquait dans le gâteau, il en sortait un son, comment dire, un « mmmmmhhh » à mi-chemin entre le miam et la jouissance. Ce fut très drôle.

J’assume pleinement l’effet secondaire de mes pâtisseries.

À bon entendeur…

Mots-clefs :, , , ,

 
2

Bibimbap

Publié par Bobby le 11 avr 2010 dans Bobby lèche l'assiette

 

Un test restaurant, ça faisait un bail. Avec A., nous avions décidé de manger coréen et plus exactement, un bibimbap (non, je n’ai pas le nez bouché et prononcé plus rapidement, ça devient plus difficile).

 Qu’est-ce c’est ?

Un gros bol ultra chaud avec du riz cuit et dessus des champignons, des carottes, du soja, des concombres et une sorte de salade (tout cuit bien sûr). Pour ma part, surmonté d’un œuf gras cuit et pour la tige qui m’accompagnait, du porc en lamelles terriblement bien parfumé. Première fois que je goûtais une viande comme celle-ci. C’est un plat qui contient tout ce dont nous avons besoin. La sauce soja et le coulis de fruits rouges pimenté étaient servis à part pour l’assaisonnement.

 

En accompagnement, nous avions une soupe froide aux morceaux de concombre avec des glaçons. Plutôt méfiante, je me suis jeté à l’eau (sans mauvais jeu de mots) en premier. Eh bien, c’était très bon, légèrement vinaigré, on sentait bien le concombre. Aussi, une petite coupelle qui n’avait aucun intérêt sur le plan dégustatif et surtout pas indispensable : trois morceaux de pomme de terre pas cuite, de la courgette pas assaisonnée, une sorte de julienne de radis ultra piquante et des micros haricots verts sans goût.

En entrée, j’ai pris des raviolis grillés (pas les gyoza, car c’est japonais, rappelons-le) aux légumes. C’était bon, aillé, mais tiède. Le monsieur a pris des crevettes frites trop cuites, limite froides.

 

Pour finir, en dessert (un plat sans dessert, c’est comme une journée sans soleil… pas joli ça ?), une glace au thé matcha accompagnée d’un financier au même parfum. Léger et frais (normal pour une glace vous me direz). Et pour mister freeze, un hot-duck. J’ai bien sûr demandé ce que c’était, j’aurais mieux fait de m’abstenir, surtout que la serveuse n’était pas du tout à l’aise avec notre langue (ça me rappelle quelque chose tiens). Description : c’est un pari (mmhhh, oui, je vois tout à fait ce que c’est), avec riz. Dans mon imagination, je voyais un dessert au riz collant. Eh bien non ! Une crêpe avec différentes noix, du miel et une boule de glace au gingembre (tout le monde sait que j’adore le gingembre, surtout qu’on sentait bien le goût. Ironie quand tu me tiens).

Alors, c’est original comme plat dans le fait que tout est réuni dans le même bol, toutefois, rien de transcendant (excepté le porc parfumé) gustativement parlant. C’est bien d’y goûter, de là à revenir plusieurs fois, à mon avis, il y a des plats plus intéressants ailleurs. Je pense qu’il doit être facile à refaire chez soi.

On dénotera que la décoration du resto n’est pas du tout coréenne, avec des murs en pierres et une déco typique de brasserie. Ah oui ! Il est recommandé par Gault et Millau (information capitale, hein).

Et je finirai par une anecdote, il y avait ceci sur chaque table :

 

En rentrant, j’ai cru que c’était le numéro des tables, mais ça reste un peu gros. Je m’approche, je regarde, au moment où je vois la diode éteinte, que mon doigt s’approche, je comprends trop tard que c’est un bouton avec… « ah merde ! C’est une sonnette ! ». Du coup, A. a fait signe à la serveuse de ne pas se déplacer. Autant, les autres personnes dans le restaurant n’hésitaient pas à l’utiliser, autant nous avons trouvé cela plutôt dégradant pour le personnel. Ca fait les gens très exigeants et cela met mal à l’aise. Apparemment, il y a des parisiens pour qui ça ne gêne pas d’appuyer sur une sonnette pour faire rappliquer la serveuse illico (ça ne m’étonne pas). Très peu pour moi.

Bibimbap

32 boulevard de l’Hôpital

75005 Paris

Mots-clefs :, , ,

 
3

Les joies de la vie de couple

Publié par Bobby le 5 avr 2010 dans Bobby pense ...

 

Je dois vous avouer quelque chose : j’ai été en couple pendant trois mois, enfin… cinq mois exactement. Trois corrects et les deux derniers, de la galère. Je dois aussi ajouter que c’était avec une fille. Eh ouais. Tout nouveau pour moi. Bon, en même temps, je n’étais pas au courant…

Attends, comment ça ?

Arf… c’est à prendre au second degré, mais il y a un semblant de vérité là-dessous. En effet, je connaissais une fille, une copine (je parle bien d’amitié, pas dans son plus grand sens toutefois). Tout allait bien, nous nous voyons (vous l’avez connu à travers mes récits), nous nous entendions bien, elle me faisait de bons petits plats.

Et puis, on a commencé à me taquiner en me disant que nous ressemblions à un couple. Je rigolais forcément. Pas le genre de couple (lesbien ou hétéro) que vous vous imaginez, mais bon, la proximité aidant. Bref. Nous nous côtoyions souvent… puis, trop.

Vint le jour fatidique où, effectivement, je me suis retrouvée dans une relation de couple, les avantages en moins et les inconvénients en plus. Du genre, me faire une crise parce que j’ai eu le malheur de danser et de m’amuser plus avec une autre fille (rappel des faits vous allez mieux comprendre de qui je parle). Ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le lac Léman et qui me mit sérieusement la puce à l’oreille (ou le pou, c’est selon). Tout s’éclaira : les analyses approfondies de mon comportement, le rabâchage de mes défauts encore et encore, l’exactitude ainsi que la véracité de mes paroles passées au peigne. Le pur bonheur ! Vous pigez mieux le coup des inconvénients ?!

Alors, pendant les deux derniers mois, j’ai pris sur moi et croyez-moi, ce fut très dur, étant donné qu’elle gratouillait une fois par semaine là où il ne fallait pas. À un moment donné, j’ai mis le doigt sur un problème, en sachant pertinemment où je mettais les pieds. J’ai appris qu’il ne fallait jamais croire une nana qui se dit franche et sincère. C’est une menteuse avertie ! Sous son accès d’offuscation (offuscation ?! Mon œil ouais, pour ne pas dire autre chose. Actor Studio : 0), elle m’a déballé ses quatre vérités, en finissant par le fait que j’ai une tendance à fuir au lieu d’affronter une conversation. SAUF QUE (eh oui), la nana s’est dégonflée face à moi, préférant interagir avec le diable (nommé plus communément A.), puis me bloquer. Bravo ! Comme lâcheté, j’ai rarement vu  mieux et comme hypocrisie, on a atteint des sommets !

Conclusion : j’ai compris ce qu’était être dans la peau d’un mec dont la copine est un vrai flic, doublé d’une névrosée. Je vous plains les gars !

Adios amigos !

PS : je dédicace cet article à Zi. J’ai totalement compris ta réaction.

Mots-clefs :, , ,

 
2

Sketch comique

Publié par Bobby le 3 avr 2010 dans Bobby lèche l'assiette, Bobby pense ...

 

On ne le répètera jamais assez que la communication c’est super important, pas moi qui vais dire le contraire, j’ai eu ma licence dans cette catégorie. Il arrive parfois que la communication se transforme en langage codé rendant une situation complexe, voire comique. C’est ce qui s’est passé avec A. mardi 30, quand nous sommes allés diner chez un petit japonais à côté de la rue Oberkampf, après le concert d’Adanowsky.

Seul jap’ qui servait encore après 23h, mélangeant classique et traditionnel, entre les incontournables sushis, makis, sashimis et les tempuras, nouilles, etc. Le service était vraiment bien, enfin, sauf si on s’arrête sur la langue française.

La serveuse, très gentille, nous installe et nous demande si c’est la première fois. Moi, bête et disciplinée, je dis oui. Bah oui, je ne suis jamais venue dans leur resto, mais j’ai déjà mangé du saumon sur du riz vinaigré ! Forcément, dans un élan de sympathie, elle commence à me détailler LES cartes (celle du classique et celle du traditionnel), en me prononçant bien les intitulés, au cas où si j’avais fait japonais en seconde langue à la fac (j’allais dire lycée, mais c’est moins probable comme enseignement). N’étant pas une bête sauvage (j’imagine le sourcil d’A. se lever… NON, je ne suis pas une sauvageonne), j’ai écouté assidûment, pendant que la courge en face de moi se moquait royalement de moi, profitant de la faiblesse en français de la serveuse, qui était trop plongé dans ses explicatifs, pour comprendre.

Bon. Cinq minutes ont passé, nous commandons. Pour être bien originale, j’ai pris un chirashi et j’ai voulu demander des raviolis grillés japonais (Gyoza, merci Google). Je suis sûre que vous voyez de quoi je parle. Sauf que sur le coup, ne connaissant pas le nom de ce plat et confondant raviolis avec bouchées à la vapeur, tout ça en français, mon accompagnateur ricanait encore plus! La serveuse a appelé le cuistot, plus à l’aise avec notre langue. Bien évidemment, vu que je ne trouvais pas le mot raviolis, le cuisinier m’a dit que les bouchées à la vapeur c’était chinois !! Euhm…ok. Finalement, la serveuse a compris, mais je lui ai dit de laisser tomber, parce que lui demander ce qu’elle avait comme choix, je pense qu’on y serait encore !

Je vous passe le moment où j’ai goûté pour la première fois un bulot (et non un bigarreau…euhm. Moi à côté de la plaque en ce moment ? NONNNNNNNNN) que je n’ai pas aimé (vous connaissez mon goût pour l’aventure culinaire, je teste, ensuite je juge).

La dame apporte le plat d’A. et lui dit quelque chose dans un français plus qu’approximatif. Je commence à sourire (parce que si moi je n’avais pas compris, mon comparse non plus), il lui demande de répéter, puis lui répond tout naturellement « oui, oui ». Vient alors ma question : « qu’est-ce qu’elle t’a dit ? » « Aucune idée ». Plus du mal à contenir mon rire ! Je me serais crue dans un sketch !

Ce fut une bonne soirée, surtout quand elle a demandé à monsieur si j’étais sa compagne, qu’il l’a encore fait répéter, puis lui a répondu non. Elle a terminé en me disant que j’étais jolie.

Conclusion : la communication c’est primordial ! Ne pas parler français donne un réel cachet au restaurant japonais, un côté authentique, et flatter la demoiselle garantira son retour ! Marketing subtil !

Kyobashi

117 rue Saint Maur

75011 Paris

Mots-clefs :, , , , , , , , ,

Copyright © 2025 . Theme signé Laptop Geek. Traduction WordPress tuto.