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Lady Gaga

Publié par Bobby le 25 mai 2010 dans Bobby la rock star

Les 21 et 22 mai, à Bercy, c’était au tour de Lady Gaga d’enflammer le public. Croyez-moi, il y a beaucoup de choses à dire, du bon, comme du moins bon.

La robe et le chapeau bougeaient comme une sorte de bête

 

Il faut savoir qu’en tant que psychologue ou tout autre intellectuel, le cas Gaga doit être super intéressant à analyser au vu de sa personnalité assez complexe. En tout cas, si j’en avais le temps et l’envie, c’est ce que je ferai, car elle a de nombreux travers. Assez confus tout ça, mais particulièrement captivant à regarder : mélange subtil d’auto-torture, de sexe, d’un manque de confiance en soi, ainsi que d’une quête de soi, de tristesse, de  mélancolie, de mal-être, d’un désir de reconnaissance et d’authenticité (elle a répété détester l’argent, comprendre qu’elle ne fait pas ce travail pour le chèque à la fin du mois), le tout emballé dans le personnage fantasque de Lady Gaga. C’est tout ce que j’ai pu voir en elle. Enfin bon, je suis là pour le concert et non pour faire un portrait.

Quand le show débute, vous êtes en face d’un écran-rideau qui cache la scène (et que vous retrouverez tout au long du spectacle en guise de changements de tenues, soit…souvent) avec des vidéos de la chanteuse et une musique électro digne de ce nom (elle devrait sortir un album avec exclusivement les interludes musicaux qui sont de très bons morceaux d’électro pure). Rien qu’avec ça, j’ai vu la touche Madonna, la suite n’a fait que confirmer : la voiture sur scène, les nombreuses références au sexe et à l’attribut masculin (bien que la Madone était plus orientée attribut féminin), la provocation. On ne cherche pas à remplacer Madonna, ce n’est pas possible, idem pour Michael Jackson qui est irremplaçable.

Passons. Elle a aussi ce côté, comment dire, choquant, du genre très mauvais goût : arrivé sur scène avec du faux sang sur la poitrine ou regarder une vidéo d’elle mangeant quelque chose qui ressemble à un organe ou un morceau de chair bien saignant, sympa non ? Mmmmhhh, on en mangerait ! Sans oublier sa vidéo tendance sado-masochiste-bête de foire à l’extrême. Quand je vous disais qu’il y a de quoi faire une analyse approfondie.

Bien sûr, il n’y a pas que des choses bizarres ou copiées. Parfois, il y a de l’émotion comme sur Speechless, où elle s’est arrêtée de chanter pour écouter le public à l’unisson. J’avoue que c’était un beau moment. Elle a versé quelques larmes en prime (réelles apparemment, car le lendemain, elle n’a pas recommencé). Elle nous a démontré ses prouesses vocales ainsi que ses qualités de chanteuses appréciables. Rare instant de mise à nu, gâché par le retour en fanfare de sa provocation, comme parler les fesses en l’air, montrer qu’elle aussi, elle en a dans le pantalon en utilisant ses awards en guise de pénis. Charmant. Bien dommage.

À part cela, Lady Gaga, c’est beaucoup (trop) de costumes : un changement toutes les deux voire toutes les chansons. Des chorégraphies que les filles reproduisent sur internet, de l’ambiance, un univers coloré, une histoire (celle du monster ball) narrée avec une évolution des décors. C’est aussi un partage avec son public, en faisant des efforts en français.

Pas la peine de préciser que nous attendions tous Bad Romance, chantée en dernier évidemment !

Lady Gaga reste un bon concert, c’est une artiste qui s’est un peu laissée dépasser par son personnage créé de toutes pièces, alors qu’elle a vraiment une voix et qu’elle peut réellement faire passer des émotions sans pour autant utiliser tous ses artifices.

Si vous l’avez raté, ouverture de la billetterie demain pour son concert en octobre ! Foncez !

Encore pour ces messieurs

La version plus critique, c’est là-bas.

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Black Eyed Peas

Publié par Bobby le 23 mai 2010 dans Bobby la rock star

 

Let’s get it started ! Bon, je ne vais pas vous faire toutes les paroles, sinon, je ne suis pas rendue. C’est par ce morceau que le concert, jeudi 20, des Black Eyed Peas a débuté à Bercy. En grandes pompes. Et quand les Américains débarquent, ils ne lésinent par sur le show !

Point de vue mis en scène, ce sont des écrans de diverses formes, des lumières, des lasers, de la fumée qui se sont mélangés. Les quatre chanteurs ont porté des costumes plus beaux les uns que les autres.

Point de vue musical, la réputation des Black Eyed Peas n’est plus à faire, toutes leurs chansons sont de gros tubes et elles y sont toutes passées. Le concert s’est organisé comme suit : plusieurs chansons ensemble et puis, chacun est passé un par un, annoncé par une thématique visuelle.

Apl.de.ap a débuté en nous faisant voyager aux Philippines grâce à des danseuses exotiques et une musique plutôt basée sur le zouk.

Suivi par Taboo, traversant une partie de la salle sur sa moto spatiale volante. Très impressionnant.

Fergie et son girl power a chanté les chansons de son album solo.

Et enfin, Will.I.am , tout d’électroniques vêtu, perché sur son trône, s’est transformé en DJ et a enflammé Bercy. Une playlist à tomber qui remet David Guetta sur le banc de touche ! La salle bondissait comme un seul bloc. Si seulement les discothèques pouvaient être aussi grandes et aussi bonnes musicalement…

Le concert s’est terminé sur I got a feeling, dans une explosion de cotillons, normal, ambiance fêtarde oblige.

Ce fut un très bon concert avec un public en forme. Je regretterais toutefois le manque d’humanité (malgré les quelques efforts niveau communication) et le problème de justesse de Fergie (ainsi que son micro beaucoup trop fort pour ses effets de voix aigus).

Un p’tit cadeau pour ces messieurs.

Pour une autre version écrite par mes soins, c’est sur Pixiel.

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Iron Man 2

Publié par Bobby le 19 mai 2010 dans Bobbywood

 

Je ne vais pas être très originale, j’ai approuvé la critique : juste décevant.

L’effet de découverte étant passé, cet opus s’attarde sur le personnage de Tony Stark, son état de santé qui dégringole, ses sentiments vis-à-vis de Pepper, son arrogance grandissante, ses problèmes de père (daddy issues comme Barney aime le dire dans How I met Your Mother). L’armure de fer est reléguée au plan de pitrerie (voir la scène d’anniversaire, drôle, mais pathétique), bref, on la voit moins.

Je me faisais une joie de voir Scarlett Johansson en version rousse et moulée dans sa combinaison (et ses superbes robes, rien à dire là-dessus), à quoi elle sert ? À rien ! Tout comme Samuel L. Jackson (il passait par là, il a vu de la lumière chez Stark, le soi-disant héros, pas le designer). Les méchants sont super méchants, ‘tention ! Un Sam Rockwell (plus convaincant dans d’autres rôles de méchant) tout en lunettes, costard et nerfs, quant à Mickey Rourke, tatoué, crados et russe pour l’occasion. Ils m’ont fait tellement peur devant ma crème glacée…euhm. Vraiment pas concluant, d’autant qu’on sait dès le passage très « fouetté » de Whiplash (Rourke), comment va se passer le reste du film. Je ne vais pas vous en dire plus là-dessus, si vous êtes curieux, vous vous déplacerez en salles.

En conclusion, eh bien, je me suis surprise à bâiller pendant le film. C’est un film sur Tony Stark avec plein de personnages secondaires qui n’ont rien à faire dans le coin, y compris Iron Man. On vient voir un film sur un super-héros, pas sur le type qui l’incarne. C’est comme Spiderman, on veut de l’homme-araignée et pas les ¾ du film sur Peter Parker !

Comme j’ai profité de la semaine à 3,50€ chez UGC, je suis aussi allée voir Kick Ass. Je vous en parle très vite.

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Jamel Comedy Club

Publié par Bobby le 17 mai 2010 dans Bobby s'en va en guerre

 

Vous n’êtes pas censés savoir (et lui non plus ne savait pas) que j’adore le théâtre, j’entends par là, m’asseoir dans une salle sombre à regarder des gens sur scène. Mais aussi faire le spectacle. Eh oui, dans une autre vie, je faisais partie d’une troupe amateur et je faisais rire ceux dans les sièges. Maintenant, je fais rire sans sièges, ni planches.

Perush ne se doutait pas qu’en m’offrant une place pour le Jamel Comedy Club (pour mon anniversaire), il allait me surprendre et me faire très plaisir. Même si ce n’était pas gagné d’avance vu que j’avais quelques réticences (vite envolées) sur le stand up. En plus, j’ai du mal à le définir !

Alors, pour ceux qui ne connaissent pas le stand up, ce sont des mecs et des nanas qui montent sur scène pour vous tirer un sourire. Ils restent cinq minutes chacun environ et improvisent selon ce qu’ils ont pu lire, voir, écouter, voire sur leur vie (grosso modo). Le tout dans une ambiance décontractée, face à un public attablé. Le concept est américain à la base. D’après ce que j’ai vu dans les séries, une personne va au micro pour divertir celles qui sirotent une bière. Ici, pas de sketches, pas de texte. Les grandes lignes et roulez jeunesse !

Pour le Jamel Comedy Club, ça se passe évidemment au Comedy Club, ouvert il y a environ deux ans par Jamel Debbouze. J’ai trouvé que c’était un lieu chaleureux, avec aux murs un vieux papier peint, des lustres, une petite scène, tout le monde est assis à côté, dans un enchevêtrement de tables. On a l’impression d’être chez soi (sauf qu’une serveuse passe prendre les commandes). La salle était comble, pas une place de vide !

Puis le noir. Chacun entre un par un en traversant la salle, au son d’une musique qu’il a probablement choisie : rythmée et actuelle (parfaite pour entraîner le public). Il y a les vieux de la vieille, ceux qui sont passés à la télévision (comme le hardos Dédo, D’jal ou encore Yacine. Il y en a d’autres évidemment) et des p’tits nouveaux comme la pétillante black, Shirley, qui ouvre les hostilités. Comme elle le précise, c’est un nouvel arrivage, mais il y a toujours des arabes, une fille black et un chinois ! Si vous êtes racistes, que vous détestez que l’on égratigne les principes fondamentaux (la religion pour n’en citer qu’un), passez votre chemin, car aucune langue de bois n’est tolérée dans ce show.

Sept (et non dix comme ils le disent sur internet) dégaineurs de blagues s’enchainent. Comme dans tout spectacle humoristique, il y a du bon et… bah du moins bon ! Seulement trois ne m’ont pas fait me rouler par terre. J’ai pleuré de rire face à D’jal qui nous a expliqué que dans sa famille, chacun est plus ou moins danseur, et Dédo a un peu plus sali l’image du catholicisme (une pensée à la seule femme fière de revendiquer faire partie de la bande à Jésus). J’adore, j’adhère !

Je finirai par deux bémols et pas des moindres :

-          Le temps de passage n’est pas égal : ceux que l’on aimerait voir plus longtemps partent trop vite et ceux qui ne sont pas terribles s’éternisent.

-          Un goût de trop peu ! 1 heure, ce n’est absolument pas suffisant !

J’ai passé un très bon moment, trop court, mais ça, vous l’aviez compris. Vous saurez aussi que vous pouvez me proposer des pièces ou des spectacles. Et qu’enfin, Perush voudrait aller voir Dédo (entre autres) en solo et je le suivrai volontiers ! Merci encore à toi!

PS : Allez-y de bonne heure pour être placé au premier rang, vous pourrez participer, c’est plus sympa !

PS : Pas de photos pendant, c’est un interdit!

Comedy Club

42 bd Bonne Nouvelle

75010 Paris

Jamel Comedy Club

Samedi et dimanche à 18h

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