Étretat

Publié par Bobby le 24 sept 2009 dans Bobby s'en va en guerre |

 

Tout d’abord, cette chanson qui m’a trotté dans la tête toute la journée de mardi. Pourquoi ? Eh bien parce que ce fut un road trip entre keupines en Normandie pendant une journée, histoire de s’aérer l’esprit, s’emplir les poumons de l’air marin, marcher dans les galets et SURTOUT écouter le silence ainsi que le fracas des vagues sur la plage. Ni plus, ni moins.

Alors, mardi matin, départ pour Étretat (pour vous situer) avec K. (une nouvelle, rien avoir avec la tige blonde) et son petit toutou, en voiture pour laisser de côté nos pensées moribondes. Parce que nous ne faisons jamais les choses à moitié, nous nous sommes arrêtées pour prendre notre petit déjeuner royal (thé, jus d’oranges pressées, pancakes maison, sirop d’érable et bananes) sur une aire d’autoroute. Du grand luxe ! Arrivées à 13h environ (nous avons pris notre temps, en chantant du Placebo à tue-tête), direction la plage à deux pas, les falaises sous tous les angles au son des cliquetis des appareils photo, tout en essayant de ne pas tomber en marchant sur les galets.

Puis un p’tit tour par le petit centre-ville avant de monter sur la falaise. Un conseil : s’armer de bonnes chaussures qui ne font pas mal, pas comme mes converses qui de temps en temps décident de me casser les pieds (c’est le cas de le dire). Arrivées en haut à bout de souffle, on admire la splendide vue : on se tait et on essaie de faire abstraction des gens autour de nous, pour ne plus faire qu’un avec l’immensité de la Manche qui se perd au lointain, le vent qui transperce nos oreilles et la chaleur du soleil qui caresse notre visage (c’est beau…). On oublie la souffrance, certaines personnes qui nous détruisent, les pensées négatives et on souhaite ne plus rentrer dans la grisaille du quotidien (c’est triste…).

Bon, 15h30, le p’tit déj’ était copieux certes, mais pas assez pour tenir jusqu’au soir, donc restaurant pour manger des moules – frites à la crème pour ma part et au roquefort pour la sienne avec, en guise de dessert, une crêpe flambée au calvados pour moi (on sait tous que la Normandie est la région des crêpes bien sûr…euhm) et une gaufre à la pâte à tartiner au chocolat (car il ne faut pas citer les marques hein). Le tout accompagné d’un cidre brut.

Retour à la voiture, pour aller à la chapelle sur une autre falaise : rebelote la vue, le vent, le soleil, l’exceptionnel éblouissement causé par le reflet du soleil sur l’eau, les vaches normandes, le silence (chose que j’ai recherchée pendant cette escapade, plus je vieillis et plus j’apprécie ce que mère Nature nous offre, soit la beauté, le silence et l’air pur).

Retour à la casa un peu fatiguées  mais contentes de notre journée. Ce qu’il faut retenir si vous décidez d’aller y faire un tour :

-          Ce n’est pas Paris, il n’y a pas des services à toutes heures pour manger.

-          C’est pratiquement désert dans les rues.

-          On n’y va pas pour draguer. Moyenne d’âge de la population locale : 50 ans voire plus

-          C’est petit, donc un après-midi suffit amplement

Plusieurs choses auront marqué cette journée :

-          Goderville (ville aux alentours que nous n’avons pas visitée) mais qui restera dans nos mémoires pour son nom, ainsi que pour notre manière de le prononcer, entre un mélange d’arabe et d’anglais.

-          L’inspiration qui a traversé mon esprit à ce moment-là : les falaises au bord de la mer comme des pierres au bord d’une flaque (profond n’est-ce pas ?).

-          Tous les accents pour faire passer le voyage : portugais, chinois, arabe, anglais, africain, canadien.

Vous pouvez retrouver bien évidemment, plus de photos dans Mes Essais Créatifs juste en haut !

Mots-clefs :, , , , , , , , , , ,



Répondre

Copyright © 2024 . Theme signé Laptop Geek. Traduction WordPress tuto.